Govaert & Vanhoutte Architects

Un deuxième degré de difficulté du terrain réside dans la présence de rails. Le Cabinet d’architectes Govaert & Vanhoutte a décidé de transformer cet inconvénient en avantage. Grâce à la terre excavée, ils ont construit un accotement en saillie le long de la voie ferrée afin de diminuer le bruit, si bien qu’il se trouve relégué à l’arrière-plan. Le terrain lui-même est un parallélogramme. Il est difficile d’implanter tous les blocs et les types de logement sous cette forme. Le Cabinet d’architectes Govaert & Vanhoutte a décidé de développer deux axes sous la forme d’une croix asymétrique permettant l’exécution vers les bâtiments à partir de l’esplanade. La surface limitée du terrain leur a fait abandonner une typologie variable avec des maisons unifamiliales. D’où le choix de logements empilés avec forme intermédiaire. Les « triplets », trois habitations placées ensemble d’une manière libre, sont le résultat du principe de constructions semi-ouvertes où vous avez un logement à gauche et à droite, avec un bâtiment intermédiaire au milieu. Ces « triplets » sont construits à la fois les uns à côtés des autres et les uns sur les autres de manière à former un ensemble d’habitats contemporains. Ils viennent remplacer les maisons unifamiliales prévues le long de la voie ferrée.

Ce qui a tout particulièrement retenu l’attention du Cabinet d’architectes Govaert & Vanhoutte, c’était le fait que toutes les typologies auraient un contact visuel à partir du développement central de l’axe. Ils voulaient absolument éviter plusieurs rues distinctes où régnerait chaque fois une atmosphère différente. D’où la décision de soulever l’immeuble à appartements à la jonction, ce qui vous permet de regarder en dessous. En outre, en planifiant un plan d’eau à cet endroit, ce point devient le centre du quartier avec une forte implication de toutes les habitations environnantes. Les espaces verts ont également retenu l’attention du Cabinet d’architectes Govaert & Vanhoutte. Malgré sa petite superficie, tout le monde a une belle vue sur les jardins. Il est frappant de constater que, grâce à la bonne composition des nombreux volumes, de nombreux vestiges de l’espace public sont encore préservés. Lightfalls veut être un exemple de la façon dont la construction compacte peut permettre de gagner de la place au profit des résidents, obtenant ainsi de plus grand volume. Partout où un étage supérieur donne sur un étage inférieur, nous avons également opté pour des toits verts. Toutefois, ils sont parvenus à développer un espace vert qui, grâce au choix judicieux des arbres, des herbes et des haies, se caractérise par une forte homogénéité dans tout le quartier.

Cette uniformité se reflète également dans les bâtiments eux-mêmes. Ce qui est frappant dans les grands volumes centraux est la façon dont ils sont bien conçus, notamment en termes de proportions. L’idée du Cabinet d’architectes Govaert & Vanhoutte était de les étendre à un point tel qu’ils perdent toute échelle. Il n’y a pas de division claire des unités et l’écart entre les bâtiments eux-mêmes est perdu. Cela est renforcé par un choix poussé mais sobre des matériaux : béton, verre et bois. Une architecture qui n’exige aucune attention et qui reste sans prétention. Ce serait tout à fait inapproprié dans l’atmosphère du quartier. De belles proportions, mais de bonnes proportions et de bons matériaux. Pas de franges formelles, mais des volumes fonctionnels divisés en sections ouvertes et fermées, à la fois verticalement et horizonta- lement. Le bois est épatant car il permet de camoufler les fenêtres nécessaires dans les chambres afin que vous puissiez garder ces grands développements plats. En outre, les parties réalisées en Afrormosia assurent un accent chaleureux et se marient parfaitement avec le béton et le verre. Lightfalls est conçu à cet égard à l’image de l’architecte.